Bien que l'on sache peu de choses sur saint Delphinus avant son élévation à la see épiscopale de Bordeaux en France, en tant qu'évêque, il devint rapidement renommé pour sa vigilance dans la défense de la Vérité.

Les princes les plus saints de l'Église de l'époque étaient honorés de compter parmi leurs amis et de correspondre avec lui, parmi lesquels saint Ambroise de Milan.

Il fut présent au Concile de Saragosse en 380, au cours duquel l'hérésie priscillienne fut condamnée. Cette hérésie soutenait que la renonciation au mariage et l'acceptation de l'ascétisme étaient des prérequis pour suivre le Christ.

Saint Delphinus organisa plus tard un concile à Bordeaux, sa ville épiscopale, dont l'assemblée condamna également ces mêmes erreurs. Telle fut la force et la prédication zélée de l'évêque de Bordeaux contre ceux qui prônaient cette hérésie dans son territoire que leur influence fut entièrement réduite, et ils quittèrent bientôt la région pour l'Italie.

En 388, saint Delphinus baptisa le futur évêque de Nole, saint Paulin, et inspira en lui le désir de mener une vie de perfection. Saint Paulin parlait de lui comme de son père et maître.

Dans plusieurs lettres, saint Paulin parle de saint Delphinus comme de son père et de son maître. Le saint évêque de Bordeaux mourut la veille de Noël en l'an 403, devenant ainsi son jour de fête.